Gale de boue

Ca y est, l’automne est bien là ! Avec lui, l’humidité est de retour, et les parc se transforment petit à petit en terrains boueux. Le terrain idéal pour l’apparition de la Gale de boue.

🤔 La gale de boue, c’est quoi ?

La gale de boue, ou plus exactement, la dermatophilose, est une bactérie qui se développe sur le derme du cheval.

🤒 Quels sont les symptômes de la gale de boue ?

Elle se caractérise par l’apparition de croûtes essentiellement sur les membres du cheval, mais aussi parfois sur la croupe et la ligne du dos.

💊 Quels sont les traitements ?

Une première approche consiste à mettre le cheval au sec et à nettoyer les croûtes régulièrement, mais un traitement antibiotique peut être nécessaire.

💧 Quels facteurs augmentent les risques de gale de boue ?

Comme son nom l’indique, la boue favorise le développement de la bactérie mais de manière générale c’est l’humidité qui en est la cause. De plus, certains facteurs, comme l’état de santé du cheval ou sa robe peuvent favoriser son apparition.

La Gale de boue

Son nom exact est, en fait, la dermatophilose. Elle est qualifiée à tort de gale, maladie causée par un parasite de type acarien. En effet la gale de boue est causée par une bactérie, la dermatophilus congolensis. Celle-ci se développe essentiellement sur les membres, mais peut également atteindre la ligne de dos ou la croupe. Elle touche principalement les chevaux qui vivent ou travaillent en extérieur, sur un sol humide.

La Gale de boue, ne se transmet pas directement d’un cheval à l’autre. On parle plutôt de contamination de l’environnement qui favorise la transmission. Il est donc important de soigner son cheval s’il se rend dans les mêmes pâtures que d’autres chevaux, même si il ne vit pas en communauté .

Les symptômes

L’apparition de la Gale de boue se traduit dans un premier temps par la peau du cheval qui devient rouge et gonfle. Puis, elle se dépile et commencent à apparaître des croûtes qui deviennent suintantes. Cependant cette dermatose n’entraîne pas de démangeaison.

Croûtes dût à la Gale de boue

Dans certains cas, le développement des croûtes et de l’inflammation peut entraîner une boiterie légère ou un engorgement.

Pour confirmer le diagnostic, on peut effectuer l’examen d’un prélèvement de poil issu de la périphérie de la lésion, en laboratoire.

Les traitements

Lorsque le diagnostic est posé, il faut commencer par mettre le cheval au sec. On tond les poils autour des croûtes pour éviter qu’ils retiennent l’humidité.

Puis on nettoie la zone infectée avec du savon antiseptique, et on la sèche à l’aide d’une serviette propre ou même d’un sèche cheveux pour bien évacuer toute trace d’humidité.

Enfin on applique une pommade grasse antiseptique (de la vaseline par exemple). Il faut noter que les croûtes ne doivent être retirées que lorsqu’elles sont prêtes à tomber. Sinon cela peut provoquer une infection plus importante.

Si ce traitement n’est pas suffisant, un traitement antibiotique peut être administré par voie générale au cheval, après la consultation de votre vétérinaire.

Prévenir la Gale de boue

Pour éviter l’apparition de la Gale de boue, il faut en premier lieu offrir un environnement sec au cheval pour lui permettre de sécher même si ce n’est qu’une partie de la journée. Le déplacement des mangeoires pour éviter le piétinement dans les parcs peu être une solution et le nettoyage régulier de la litière des chevaux vivant aux boxes, quant à lui, est essentiel.

Il faut également s’assurer de bien sécher votre cheval après une séance de travail sur terrain humide. Vous pouvez également tondre les fanons du cheval en prévention pour éviter l’accumulation d’humidité dans cette région.

Cheval présentant une zone possiblement infectée

Certains chevaux sont plus sensibles que d’autres à la Gale de boue, c’est le cas des chevaux ayant la peau et les muqueuses peu pigmentées, c’est à dire les chevaux de robe claire ou avec des balzanes . Mais également des chevaux en mauvais état de santé général et dont les défenses immunitaires sont plus faibles. Une surveillance plus accrue permettra d’agir dès les premiers signes et d’éviter la dermatose.

Pour nous aider à la rédaction de cet article nous nous sommes appuyés sur un article de l’IFCE.

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